Gymnastique Artistique Féminine 
 

L'essor de la Gymnastique Féminine

 

La gymnastique féminine, a connu une évolution grâce à Nadia Comaneci. En 1976, alors âgée de 15 ans, est devenue la reine des jeux de Montréal en accumulant les 10 sur 10. C'est sous son impulsion que la gymnastique féminine a pris la dimension d'un véritable spectacle, plus populaire que la gymnastique masculine.
La gymnastique actuelle favorise l’aspect acrobatique et spectaculaire des exhibitions. Les très jeunes gymnastes sont a leur avantage, car plus petites et plus légères que leurs aînées. Afin d'éviter les excès, depuis 1980, les concurrentes doivent avoir au moins 15 ans dans l'année pour pouvoir participer aux compétitions internationales.
La Gymnastique artistique jouit toujours d'une très grande popularité, en particulier lors des rendez-vous olympiques.
Elle reste la «Reine» des disciplines de compétition de la FIG, aux côtés de la Gymnastique Rythmique, de la Gymnastique au Trampoline, de la Gymnastique Aérobic et de la Gymnastique Acrobatique. La Gymnastique est l'un des sports les plus exigeants.


La Gymnastique Artistique Féminine (GAF) allie le dynamisme au saut, l'élégance et la technique aux barres asymétriques, l'équilibre à la poutre et la légèreté et la chorégaphie au sol. Virtuosité, équilibre, légèreté, force, souplesse, dynamisme et courage définissent la Gymnastique Artistique Féminine
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LA TABLE DE SAUT

A cet appareil, sont jugés la complexité du saut, l'envol, la tenue du corps et la réception. Les jeunes filles doivent impérativement poser les deux mains sur la table de saut placée dans le sens de la piste d'élan. Après un très bref appui, elles réalisent une figure acrobatique dans l'espace. Avant l'impulsion des deux pieds sur le tremplin, la gymnaste peut effectuer, si elle le désire, un élément préparatoire comme une rondade.
 
Après une course d'élan de 25 mètres (maximum), la gymnaste prend appel sur le tremplin, puis s'envole pour exécuter une figure acrobatique avant d'assurer une réception la plus stable possible.

LES BARRES ASYMETRIQUES
Très spectaculaire, c'est un cocktail de force, de précision, de concentration et de courage. La gymnaste, sans temps d'arrêt, évolue sur les deux barres, alternant des phases d'appui et de suspension, des salto, des changements de face et des grands tours. La sortie est une combinaison de rotations, avant, arrière ou longitudinale.
Les enchaînements aux barres asymétriques comportent au minimum huit éléments en suspension, en appui ou en libre, avec élan. Les barres asymétriques sont en bois avec armatures en fibre de verre ou d'acier.

 

LA POUTRE
Pendant plus de 70 secondes, sur une bande large de dix centimètres, la gymnaste se joue des lois de la pesanteur. Cet exercice associe acrobaties, souplesse, équilibre, rythme et expression. Une technique de précision et un grand pouvoir de concentration sont les clefs de la réussite à cet appareil de vérité.
La gymnaste alterne sauts, mouvements acrobatiques et d'équilibre selon un déroulement chorégraphique (environ 5 longueurs). C'est un appareil très redouté où les chutes sont fréquentes. N'oublions pas qu'au début, cet appareil n'était qu'un tronc d'arbre rond et écorcé.

 
LE SOL

En musique, avec grâce et virtuosité, la gymnaste vole, virevolte, tourne, saute et danse à la fois. Cet exercice est l'apanage de la gymnastique féminine. Pendant plus d'une minute dix, en utilisant toute la surface du praticable à toutes les hauteurs, la gymnaste effectue des séries acrobatiques accompagnées de passages chorégraphiques où l'expression et l'émotion sont au rendez-vous.
Elle suit les diagonales en aller (et parfois retour). Un enchaînement actuel comporte de trois à quatre diagonales. Jusqu'en 1950, les gymnastes réalisaient leur exercice sans musique à même le sol. Le praticable est constitué d'un plancher de bois dynamique recouvert d'un tapis de mousse et d'une moquette.
 

 
 



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